Après son échec à l’élection au conseil de la FIFA, le président de la Fédération sénégalaise de football (FSF), Me Augustin Senghor, a pris une décision radicale. Il a annoncé sa démission de son poste de premier vice-président de la Confédération africaine de football (CAF).
L’assemblée générale extraordinaire de la Confédération africaine de football (CAF), tenue ce mercredi au Caire, a rendu son verdict. On connaît les six membres élus pour représenter l’Afrique au sein du conseil de la FIFA, sans Maître Augustin Senghor, qui a été recalé avec ses 13 voix. Une défaite, qui pousse le président de la FSF à annoncer sa démission de son poste de vice-président de la CAF.
« Nous devons maintenant leur souhaiter bonne chance. De notre côté, nous subirons certainement des conséquences. Il me reste deux ans de mandat en tant que membre du Comité Exécutif de la CAF, puisque mon mandat court jusqu’en 2027. D’ailleurs, cet argument a été utilisé pour convaincre les votants, en leur disant que si Senghor n’était pas élu, il resterait tout de même 1ᵉʳ vice-président, et donc n’aurait rien à perdre. Quoi qu’il en soit, la conséquence immédiate, selon moi, est que, dans cette situation, je ne me vois pas occuper le poste de premier vice-président », a déclaré Senghor.
« Le poste de vice-président ne me revient plus »
« Ce que je dis aujourd’hui est qu’il est hors de question, comme en 2009, qu’on dise que le Sénégal n’ira pas au bout. Le contexte de 2021 a fait qu’il y a eu consensus, je m’en suis soutenu à ça. J’ai été loyal auprès de tout le monde. Je me suis présenté à une élection, j’ai perdu et je l’assume. S’il le faut, j’en tire les conséquences forcément. Aujourd’hui, j’étais premier vice-président, si on ne me le demandait pas, je vois mal déjà diriger comme premier vice-président des gens qui m’ont battu dans les urnes. Quand on pose des actes et qu’on s’engage, il faut aller au bout de sa logique. J’étais en compétitions avec des vice-présidents et autres membres du Comex. Donc, il y aurait une certaine incohérence et même quelque part une illisibilité. Donc le premier enseignement à tirer est que ce poste de vice-président ne me revient plus. Maintenant, il me reste deux ans de mandat, je vais être un membre fidèle engagé pour le football africain et j’aiderai le président de la CAF qui vient d’être élu à tout ce qu’il pense que je serai utile. »