Les Industries Chimiques du Sénégal (ICS) ont tenu à apporter des précisions suite aux récentes informations faisant état du « licenciement abusif » d’une centaine de chauffeurs. Dans un communiqué transmis à la presse, l’entreprise a tenu à rectifier certains points.
Selon les ICS, « en réalité, les chauffeurs licenciés travaillaient pour un des prestataires des ICS. Les chauffeurs en question n’ont jamais été liés sous une quelque forme contractuelle que ce soit aux ICS », peut-on lire dans le document officiel, rapporte Le Soleil.
L’entreprise a également rappelé que son principal mode de transport a toujours été le ferroviaire, représentant 90% de ses services logistiques avant l’arrivée du Train Express Régional (TER). La suspension de la concomitance avait contraint les ICS à recourir temporairement au transport par camions depuis 2018. Toutefois, avec la reprise progressive du fret ferroviaire depuis octobre 2024, cette solution alternative est amenée à disparaître progressivement. « Cela réduira à terme le transport par camions que les ICS avaient été amenées à mettre en place temporairement depuis 2018 », précise le communiqué.
Les ICS réaffirment par ailleurs « leur attachement indubitable à consolider leur tradition de promotion et de création d’emplois », tout en mettant en avant leur engagement en faveur du dialogue social, aussi bien au sein de l’entreprise qu’avec leurs partenaires.
Enfin, l’entreprise dénonce fermement la « désinformation et les actes malveillants contre ses installations industrielles, ce qui constitue une atteinte grave à la sécurité des populations, des employés et des prestataires de services », selon le communiqué.
La réaction des chauffeurs concernés
Lundi dernier, une centaine de camionneurs réunis en collectif sous l’égide de l’Union des Routiers du Sénégal ont organisé une conférence de presse pour exprimer leur mécontentement. Ils affirment avoir été « pour la plupart enrôlés par les ICS, mais mis par la suite en rapport avec un prestataire », ce qui les amène à se considérer comme des « travailleurs permanents des ICS ». Face à cette situation, ils réclament leur réintégration immédiate et rejettent l’idée d’être considérés comme des employés d’un prestataire. Malgré leur colère, ils se disent ouverts au dialogue avec la Direction afin de trouver une issue à cette crise.