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Affaire Didier Badji et Fulbert Sambou : Le chroniqueur Ibrahima Sall sous pression judiciaire

Le chroniqueur du site Sans Limites, Ibrahima Sall, est actuellement entendu par la Section de recherches après avoir été convoqué pour s’expliquer sur ses déclarations concernant l’affaire Didier Badji et Fulbert Sambou. Il lui est demandé d’apporter des preuves étayant ses affirmations, qui impliquent de hauts responsables de la gendarmerie dans cette affaire sensible.

Lors d’une intervention sur Walfnet, Ibrahima Sall avait affirmé que les deux gendarmes disparus avaient été piégés par un de leurs promotionnaires, dont le numéro aurait été retrouvé dans le téléphone de Didier Badji. Il avait également soutenu que l’opération aurait été menée sous la surveillance d’un haut responsable de la gendarmerie et que des actes de torture auraient été infligés aux détenus.

De telles accusations, si elles s’avèrent fondées, pourraient avoir de lourdes implications sur l’institution militaire et la justice sénégalaise. Cependant, en l’absence de preuves concrètes, Ibrahima Sall risque de se retrouver en difficulté face à la loi. Selon le Code pénal sénégalais, plusieurs infractions pourraient être retenues contre le chroniqueur si ses allégations ne sont pas prouvées :

-Diffusion de fausses nouvelles (Article 255 du Code pénal) : Cet article punit « la publication, la diffusion ou la reproduction, par quelque moyen que ce soit, de fausses nouvelles de nature à jeter le discrédit sur les institutions publiques ». Si les affirmations de Sall sont jugées infondées, il pourrait être poursuivi sous cette qualification, avec une peine pouvant aller jusqu’à trois ans d’emprisonnement.

-Diffamation envers une autorité publique (Article 258 du Code pénal) : Si ses déclarations sont considérées comme des imputations non prouvées visant la gendarmerie et ses responsables, il pourrait être poursuivi pour diffamation, un délit passible de peines d’emprisonnement et d’amendes.

-Atteinte à la sûreté de l’État (Article 80 du Code pénal) : L’accusation d’un haut responsable de la gendarmerie dans une affaire aussi grave pourrait être interprétée comme une tentative de troubler l’ordre public, un crime lourdement sanctionné par la loi sénégalaise.

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