Dans le cadre d’un programme dénommé Force N (formations ouvertes pour le renforcement des compétences, de l’emploi et de l’entrepreneuriat dans le numérique), piloté par l’université numérique Cheikh Hamidou Kane et avec l’appui de la fondation Mastercard, 35 élèves ont bénéficié d’une formation en numérique à Kédougou.
Les différents acteurs veulent ainsi résorber le gap lié au recul des sciences dans les lycées au Sénégal, surtout dans les localités comme Kédougou. Ils ont organisé à cet effet, un atelier d’intelligence artificielle, ayant aussi réuni deux cents élèves. « Au lycée technique industriel et minier Mamba Guirassy de Kédougou, on a formé 35 élèves. On vient ici pour les encourager, pour leur démontrer qu’ils ont la capacité, les compétences, les facultés d’embrasser les sciences et de les comprendre » a partagé Oumar Bodj, enseignant-chercheur à l’Université numérique Cheikh Hamidou Kane et chargé de la composante promotion des sciences et technologies dans les lycées et collèges du programme Force N. Un programme initié par l’Université numérique Cheikh Hamidou Kane et entièrement financé par la fondation Mastercard.
L’objectif principal de ce programme, d’après M. Mbodj, c’est de former les jeunes qui sont à la recherche d’emploi ou qui veulent se convertir dans le monde du numérique et dans les métiers le concernant. « Le but c’est aussi que ces jeunes qui sont formés puissent s’insérer dans le tissu socio-professionnel. Et pour les jeunes le plus ambitieux qui veulent créer des entreprises, des startups, on les accompagne pour mettre en place ces entreprises. On les accompagne parfois jusqu’à les aider à accéder au financement, puisque ce n’est pas facile pour les jeunes débutants d’y accéder » a éclairé Oumar Bodj.
Il a renchéri que ce qu’ils font dans les collèges et lycées, c’est d’initier les jeunes aux technologies de pointe telles que l’informatique de base, la sécurité informatique, l’intelligence artificielle, la robotique, la programmation, le codage…pour susciter des vocations afin qu’ils s’orientent vers ces métiers qui sont aujourd’hui incontournables afin de développer notre pays.
Il est d’avis que le numérique permet aujourd’hui de toucher tous les secteurs de l’agriculture, de l’industrie, de la distribution, de la production.
« Un jeune bien formé dans le secteur du numérique a plus de chance d’accéder à l’emploi. Et aujourd’hui on a une désertion des séries scientifiques ; les élèves ont tendance à s’orienter vers les séries littéraires. Donc pour apporter un rééquilibrage, on fait la promotion des sciences pour attirer les jeunes vers les filières scientifiques » a-t-il appuyé. Lançant ainsi que leur objectif c’est de rendre les sciences accessibles.
