Celle qui a gardé en héritage une bonne partie des thiantacones a bien fêté le Maoulid, comme ils avaient l’habitude de le célébrer du vivant de feu Cheikh Bethio Thioune.
Les thiantacones profitent de chaque occasion pour renouveler leur amour et dévouement à la veuve de leur défunt guide, Sokhna Aïda Saliou Thioune.
Le Gamou dernier en est l’ultime illustration où les talibés chantaient en chœur et avec émotion leur désormais nouvelle guide.
« Niola Beug lougnci gobé garko », disaient ils pour montrer à la face du monde que quelque soit la situation ils seront toujours auprès de la « muse » et « l’héritiere »de feu Cheikh Bethio Thioune. Les deux autres veuves de Cheikh Bethio, Sokhna Bator et Sokhna Adja Saliou n’ont pas pu résisté à cette déclaration rythmique des thiantacones, elle ont quelques pas de danse.
