À l’approche du pèlerinage à la Mecque, les autorités sénégalaises multiplient les efforts pour assurer le bon déroulement du Hajj 2025. Une mission du ministère de l’Intégration africaine et des Affaires étrangères et de la Délégation générale au pèlerinage (Dgp) s’est rendue à Djeddah du 7 au 14 mars pour des échanges techniques avec les autorités saoudiennes.
Le Sénégal bénéficie d’un quota de 12 860 pèlerins pour cette édition. À ce jour, 7 000 pèlerins sont inscrits, mais les contrats de logement et de transport doivent être finalisés avant le 25 mars 2025, date butoir imposée par le ministère saoudien du Hajj. Passé ce délai, les voyagistes n’ayant pas réglé leurs engagements verront leurs transactions annulées et leurs fonds rapatriés.
Or, malgré l’ouverture du portail de paiement pour les hôtels à La Mecque et Médine, les autorités constatent une lenteur préoccupante dans la finalisation des paiements. Certains voyagistes peinent toujours à remplir leurs obligations, exposant ainsi les pèlerins à un risque de forclusion.
Mise en demeure aux voyagistes
Face à cette situation, une mise en demeure a été adressée aux voyagistes le 13 mars 2025. La Dgp leur demande instamment d’accélérer les paiements et de respecter les engagements prévus par le cahier des charges et la charte de regroupement.
Elle appelle également les chefs de regroupement à faire preuve de solidarité et de diligence pour éviter tout désagrément aux pèlerins. La Dgp réaffirme sa disponibilité à accompagner les acteurs concernés dans ces dernières étapes cruciales.
Avec la date limite qui approche à grands pas, il est impératif que toutes les parties prenantes redoublent d’efforts pour garantir aux pèlerins sénégalais une participation sereine au Hajj 2025. S.G